Le conseil d’administration est chargé de la surveillance générale ainsi que de l’encadrement et de la supervision de la conduite des affaires de l’Ordre. Il est responsable de l’application des décisions de l’Ordre et de celles des membres réunis en assemblée et il en assure le suivi. Le conseil d’administration est également chargé de veiller à l’application des dispositions du Code des professions et des règlements adoptés conformément au Code. Il exerce tous les droits, pouvoirs et prérogatives de l’Ordre, sauf ceux qui sont du ressort des membres de l’Ordre réunis en assemblée générale. À moins de dispositions contraires au Code, il les exerce par résolution.
Les membres du conseil d’administration 2021-2022 de l’OTTIAQ sont présentés ci-dessous.
Donald Barabé
Traducteur agréé, président de l’Ordre
Après des études spécialisées en traduction, Donald Barabé est entré au Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, où il a exercé les fonctions de traducteur puis de réviseur. Par la suite, il a acquis une vaste expérience en gestion, notamment en dirigeant les services de traduction du ministère de la Justice et du ministère des Affaires étrangères du Canada. Les dix dernières années de sa carrière, il a occupé le poste de Vice-président aux Services professionnels du Bureau de la traduction, et, à ce titre, était responsable des services de traduction assurés à l’ensemble des ministères et organismes du Gouvernement du Canada.
M. Barabé a enseigné la traduction à l’École de traduction et d’interprétation de l’Université d’Ottawa pendant près de dix ans. Il a prononcé de nombreuses conférences sur la profession de traducteur. Il a par ailleurs signé ou cosigné plusieurs articles sur la profession et son évolution. Enfin, il a été président du conseil d’administration du Centre de recherche en technologies langagières à l’Université du Québec en Outaouais ainsi que membre de l’Association de l’industrie de la langue du Canada (AILIA). À l’OTTIAQ, il est aussi responsable du comité sur la réserve d’actes professionnels en traduction.
Fervente de langues et littérature, la voie était toute tracée pour Maria Duarte qui, à la surprise de son entourage, a choisi la traduction plutôt que la carrière qu’on lui prédestinait. C’est ainsi que, munie d’un baccalauréat spécialisé en traduction de l’Université de Montréal, Mme Duarte a pris le chemin de la côte est pour intégrer une équipe de traducteurs en assurance. Pendant son séjour, elle a été trésorière de l’Association des traducteurs et interprètes de la Nouvelle-Écosse (ATINE). De retour au bercail, Mme Duarte a d’abord travaillé en pratique privée, puis s’est spécialisée en traduction financière et économique au sein de trois grands cabinets de services professionnels. À l’heure actuelle, elle est associée déléguée au sein des Services de traduction d’EY. Mme Duarte est aussi la responsable du Réseau des femmes professionnelles d’EY et à ce titre, organise des activités de réseautage et de perfectionnement pour les professionnelles ainsi que des conférences avec des femmes d’influence de Montréal. Elle a collaboré à l’élaboration d’un programme portant sur le coaching et le leadership des jeunes professionnelles d’EY à Montréal.
Responsable du comité de l’agrément de l’OTTIAQ, Mme Duarte chapeaute une équipe de bénévoles engagés qui étudient les dossiers d’agrément. La gouvernance, la transparence et la relève sont au cœur de ses préoccupations. Mme Duarte est aussi membre de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).
Catherine Zekri est traductrice agréée, chef d’un cabinet de traduction et candidate au doctorat en administration publique. Elle s’intéresse en particulier aux politiques linguistiques et autres mesures étatiques destinées à l’épanouissement du français au sein de la Francophonie. Elle a occupé différentes fonctions en conseils d’administration : administratrice, secrétaire, vice-présidente et présidente.
Titulaire d’une maîtrise et d’un baccalauréat en traduction et terminologie (Université Laval), son intérêt pour la politique linguistique et l’évolution des langues remonte à ses études en terminologie (Université Laval) et en sémiotique et sémiologie (Université de Salzbourg, Autriche, et Université de Córdoba, Argentine).
Elle siège depuis 2017 au comité de gouvernance et d’éthique de l’OTTIAQ. Elle y met à contribution son expérience du domaine des affaires, ses liens avec le milieu universitaire de la traduction et de l’administration publique et son expertise en bonne gouvernance, déontologie et politiques publiques. Philanthrope du MBAM et rompue à l’organisation de colloques, elle s’implique activement dans son environnement et contribue à son rayonnement.
Originaire de Rawdon, dans les Laurentides, au Québec, Ann Marie a été élevée par une mère anglophone et un père francophone. Elle s’est ensuite éloignée de sa région après l’école secondaire, pour aller d’abord à Montréal, où elle a obtenu un diplôme d’études collégiales en arts libéraux du Collège régional Champlain de Saint-Lambert, puis à Ottawa. Elle a suivi le programme de traduction de l’Université d’Ottawa pendant un an, tout en travaillant à la Chambre des communes parmi les 40 étudiants sélectionnés chaque année dans le cadre du prestigieux Programme des pages.
Elle est ensuite retournée à Montréal pour terminer son baccalauréat en traduction à l’Institut d’enseignement coopératif de l’Université Concordia. Après avoir obtenu son diplôme, elle a été engagée par une entreprise de traduction en démarrage, Traduction Proteus inc., qu’elle a finalement rachetée aux propriétaires d’origine en 2005. Elle est depuis devenue une entreprise florissante, dont les clients proviennent des secteurs privé, public, parapublic et sans but lucratif.
Ann Marie ne se reposant jamais sur ses lauriers, elle a obtenu une maîtrise en traductologie de l’Université Concordia en 2018 et, dans les années qui ont suivi, est devenue mentor de l’OTTIAQ et chargée de cours à temps partiel en traduction à l’École d’éducation permanente de l’Université McGill. Sa première traduction littéraire a été publiée en mars 2021, lui permettant ainsi de réaliser un rêve de longue date; elle a également traduit plusieurs livres pour enfants.
Ghislaine Brosseau est une administratrice nommée par l’Office des professions du Québec depuis plus d’un an à notre conseil d’administration. Elle est travailleuse sociale, membre de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ). Elle a assumé pendant plus de trente ans des fonctions de gestion, dont le dernier à titre de secrétaire et directrice générale de l’OTSTCFQ. Elle est maintenant retraitée. Mme Brosseau, en plus de sa formation en travail social, a une formation de l’ENAP et une en administration sociale.
Ses implications actuelles sont diversifiées : présidente du conseil d’administration du Centre La Traversée, administratrice de la fondation Vivre ensemble, membre du conseil de discipline de son ordre et enfin, membre nommée à divers comités de l’Office des professions du Québec, par exemple, du comité de sélection des juges pour diverses chambres : jeunesse, criminelle et pénale.
M. Emond s’est joint à la Confédération des Caisses Desjardins en 1973. Il a œuvré à titre d’inspecteur au Bureau de la vérification (3 ans) et comme analyste à la Direction de la normalisation (3 ans). En 1979, il a commencé une carrière internationale chez Développement international Desjardins (30 ans).
M. Emond détient une Licence en sciences de l’administration de l’Université Laval et une Maîtrise en gestion de projets de l’Université du Québec. En 2009, M. Emond a obtenu le titre Administrateur de sociétés certifié, au terme du programme conjoint de l’Université Laval et de McMaster University.
Depuis 2010, M. Emond œuvre au sein de conseils d’administration de divers ordres professionnels du Québec, notamment l’Ordre des architectes, l’Ordre des vétérinaires, l’Ordre des urbanistes et, actuellement, l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec.
Julien Gagnon s’est joint à Sematos, un cabinet de traduction de Québec, en 2012 dès la fin de son baccalauréat en traduction. Après y avoir endossé les rôles de traducteur et de réviseur, il est maintenant associé et il occupe le poste de directeur de la qualité.
Passionné et expert des technologies de traduction, de l’amélioration continue et de la pédagogie en milieu de travail, il redouble toujours d’efforts pour que son cabinet demeure à l’avant-garde, et il partage cette même motivation de voir progresser ses homologues et son industrie.
M. Gagnon est également très actif dans le milieu de la traduction. Il est traducteur agréé et il siège au CA de Langulaire, le cabinet de traduction des étudiants de l’Université Laval. Pour l’OTTIAQ, il a notamment été mentor pour nombreux de ses collègues, il a participé aux travaux de différents comités et il est maintenant membre du CA.
Stephanie Lamontagne, traductrice agréée, a fondé LAMTRA à la suite de ses études à l’Université de Sherbrooke. Sa fibre entrepreneuriale s’était d’ailleurs manifestée tôt, puisqu’elle dirigeait déjà à seize ans sa propre entreprise d’animation culturelle. Au fil des ans, elle a travaillé auprès d’entreprises de toutes tailles en plus de développer une expertise de pointe en marketing.
Profondément engagée, Stephanie met sa passion au service de sa communauté. Quand elle ne fait pas du bénévolat en alphabétisation, elle siège au conseil d’administration d’un organisme ou s’investit dans plusieurs comités de l’OTTIAQ. D’ailleurs, elle est la coordonnatrice du comité de la relève.
Hélène Michon travaille depuis près de 40 ans dans le milieu langagier. Elle a acquis une solide expertise en révision, en rédaction, en correction d’épreuves et en terminologie. Amoureuse de la langue, elle a à cœur de contribuer à en préserver la qualité en sensibilisant le public à l’importance du terme juste et de la rigueur rédactionnelle. Membre du comité du programme du congrès depuis 2015 et du comité des terminologues depuis 2016, elle fait partie du conseil d’administration de l’Ordre depuis novembre 2016.
Marie Poitras possède notamment un baccalauréat ès arts, une licence en droit et un diplôme de second cycle en science de l’administration. Elle a été admise au Barreau du Québec en 1976.
Elle a travaillé à l’Office de la protection du consommateur à titre de conseillère juridique et de responsable du comité de surveillance de la publicité destinée aux enfants. Elle a ensuite exercé les fonctions de conseillère juridique, de greffière spéciale, de conciliatrice et de juge administratif à la Régie du logement. Mme Poitras a enfin été chargée de cours à l’Université de Montréal en enseignement du droit de la protection du consommateur pendant 20 ans.
Suzanne Villeneuve interprète depuis plus de 30 ans dans la paire de langues français-langue des signes québécoise (LSQ). C’est la première interprète en langue des signes à avoir été agréée par l’OTTIAQ en 200 et a reçu le prix Joseph-Larivière de l’Ordre en 2019. Par ailleurs, elle a fait partie du comité fondateur de l’Association québécoise des interprètes en langues des signes (AQILS) en 2015. Madame Villeneuve a aussi fait partie du premier conseil d’administration de l’Administrateur canadien du SRV (2015-2016) comme représentante des interprètes français-LSQ. Elle détient un certificat en interprétation, un baccalauréat en Sciences du langage et une maîtrise en linguistique de l’UQAM où elle enseigne au programme d’interprétation français-LSQ de l’UQAM depuis 2000. Elle a reçu deux prix d’excellence en enseignement de cette institution (Faculté des sciences humaines et de l’ensemble de l’UQAM). Elle a publié des articles sur l’interprétation et a été impliquée dans la recherche sur la LSQ et sur l’interprétation. Elle vient de prendre sa retraite de son poste de Directrice à la qualité et à l’éthique du Service d’interprétation visuel et tactile (SIVET).
Comité d'enquête à l'éthique et à la déontologie des administrateurs
Les administrateurs doivent se conformer au Règlement sur les normes d’éthique et de déontologie des administrateurs du Conseil d’administration d’un ordre professionnel.
Le Règlement intérieur du comité d’enquête à l’éthique et à la déontologie de l’OTTIAQ établit la procédure suivant laquelle fonctionne le comité d’enquête à l’éthique et à la déontologie.
Ce comité a pour mandat d’examiner et d’enquêter sur toute information reçue relativement à un manquement aux normes d’éthique et de déontologie par un administrateur de l’OTTIAQ.
Comités du conseil d’administration
Comité de gouvernance et d’éthique
Le mandat général du comité de gouvernance et d’éthique est de proposer au conseil d’administration une structure et des politiques de gouvernance. Il agit également à titre de conseiller auprès du conseil d’administration, du président et de la directrice générale pour toute question relative à la gouvernance et à l’éthique de l’Ordre. Le comité de gouvernance et d’éthique n’est pas décisionnel. Il soumet ses recommandations au conseil d’administration.
Comité d’audit
Le comité d’audit joue un rôle de conseil, de surveillance et de validation pour aider le conseil d’administration à s’acquitter de ses responsabilités en matière de surveillance de l’information financière, de gestion des finances, d’audit externe, de politiques et contrôles financiers, de gestion des risques financiers et de conformité aux lois et règlements applicables.
L’un des membres du comité est cosignataire des chèques émis par l’Ordre. Le comité d’audit n’est pas un comité décisionnel. Il soumet ses recommandations au conseil d’administration. Les membres du comité d’audit peuvent demander en tout temps une rencontre à huis clos avec l’auditeur externe.
Comité des ressources humaines
Le mandat du comité des ressources humaines est de jouer un rôle de conseil, de surveillance et de validation en matière de ressources humaines. Il aide le conseil d’administration en agissant comme comité de sélection du directeur général, en veillant à ce qu’il y ait une relève suffisante au conseil d’administration, en planifiant la formation des administrateurs, en s’assurant de la mise en place de politiques de ressources humaines pour les employés de l’Ordre et en analysant les risques liés aux ressources humaines.
Le comité des ressources humaines n’est pas un comité décisionnel et il relève du conseil d’administration. Il soumet ses recommandations au conseil d’administration ou au directeur général, selon le cas.
Permanence
L'Ordre ne fournit pas de services langagiers. Si vous avez besoin d'un traducteur agréé, d'un terminologue agréé ou d'un interprète agréé, consultez notre répertoire.
La directrice générale planifie, organise et supervise l’utilisation des ressources humaines, financières, matérielles et informationnelles de l’Ordre. Elle s’assure de l’avancement des travaux liés au plan d’action annuel; elle représente l’Ordre auprès de diverses instances externes; elle agit comme conseil auprès du président et autres membres du conseil d’administration; elle répond aux demandes des membres et du public quand elles ne sont pas du ressort de la responsable des Communications ou de la directrice des Affaires professionnelles, ou en l’absence de celles-ci. La directrice générale relève du conseil d’administration et lui rend compte de sa gestion. À titre de responsable de l’accès à l’information, elle répond à toutes les demandes d’accès aux documents de l’OTTIAQ et en rend compte dans le rapport annuel de l’Ordre.
La secrétaire de l’Ordre relève du conseil d’administration et fournit le soutien nécessaire aux instances de l’Ordre. Elle voit au bon fonctionnement de l’Ordre dans le cadre de la législation et de la réglementation applicables.
La directrice – Affaires professionnelles est responsable des dossiers ayant trait à la compétence des membres. Elle coordonne les dossiers d’agrément, d’inspection professionnelle, de discipline, de formation initiale et de formation continue. Pour ce faire, elle supervise les ressources permanentes ou temporaires qui relèvent d’elle. Elle travaille de concert avec les autres directions de l’Ordre et agit comme personne-ressource pour le plan stratégique de l’Ordre. Elle effectue également des visites en entreprise, en cabinet et dans les universités pour expliquer l’agrément.
La responsable des communications propose et réalise les activités de communication interne et externe de l’Ordre. Elle veille à la cohésion et à la convergence des efforts déployés au sein de l’Ordre en cette matière. Elle assume un rôle-conseil auprès de la direction générale et des Affaires professionnelles dans la réalisation de leurs activités de communication et dans le choix des messages. Elle veille à mettre en valeur et à protéger l’image et la réputation de l’Ordre. Elle travaille à accroître la notoriété de l’Ordre et contribue à sa promotion et à son rayonnement ainsi qu’au renforcement et à la consolidation du sentiment d’appartenance des membres à l’égard de l’Ordre. La responsable des communications s’occupe également des médias sociaux de l’Ordre.
La responsable de l’agrément supervise le traitement des dossiers reçus à l’Ordre concernant les demandes d’agrément. À la suite de l’étude complète des dossiers, elle doit présenter ceux-ci au comité de l’agrément. Elle doit également planifier les séances de formation sur l’éthique, la déontologie et la pratique professionnelle et en faire le suivi. Elle doit de plus rédiger le compte rendu des réunions du Comité et la correspondance destinée aux candidats à l’exercice. La responsable de l’agrément coordonne le développement de la base de données de l’Ordre.
L’adjointe administrative fournit le soutien administratif aux différentes directions de l’Ordre et remplace la secrétaire-réceptionniste en son absence. Elle assure le soutien technique pour les réunions à distance. Elle agit également à titre de procès-verbaliste pour les réunions du conseil d’administration.
La chargée du mentorat et du service à la clientèle répond aux demandes de renseignements du public et l’aide à utiliser le répertoire électronique sur le site Web pour trouver un membre de l’Ordre et elle renseigne les membres sur les diverses questions reliées à la Zone membre (sceau, papeterie, etc.). Elle s’occupe également du programme de mentorat (jumelages, gestion de la banque de textes, etc.). Elle s’occupe de plus de la gestion de la base de données (inscription au tableau des membres, inscription et renouvellement des étudiants, création des activités, facturation, etc.).
L’adjointe aux Affaires professionnelles et aux communications s’occupe de la formation continue. Elle s’occupe également de tous les événements de l’Ordre, sauf le congrès, qui est imparti. Elle se charge de plus de l’élaboration du bulletin de l’Ordre, L’antenne express, et des offres d’emploi.